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Grammaire du français - Approche énonciative
Archives 2000
Enseigner la grammaire...
Ce qui s’enseigne couramment
Ce qu’il faudrait rectifier ou ajouter
- L’imparfait réfère à des moments du passé :

Régulièrement chaque matin il achetait sa baguette de pain. (page 172)

Je somnolais quand le téléphone me réveilla en sursaut. (page 116)

- mais il peut aussi référer à des situations à venir :

Dis moi, c'est bien demain qu'on avait rendez-vous ?
Si l’an prochain je gagnais à la loterie, je me paierais une maison. (page 219)
Jouons au docteur : tu étais le docteur et moi le malade, d’accord ?... (page 170)
 

- Le futur simple indique des événements à venir :

L’an prochain, si tout va bien je serai admis en 6°. (page 171)

- mais il est compatible avec des événements du passé : 

Napoléon mourra en 1815 , laissant derrière lui une France ruinée. (page 173)

- cependant le temps présent aussi peut être compatible avec l’avenir : 

Demain, je viens, c’est promis. (page 170)

- L’infinitif est un mode verbal :

J’aime lire de belles histoires. (page 114)

- mais il peut aussi avoir statut de nom et de verbe en même temps : 
Laver du linge est un vrai cauchemar [sujet de est]. (page 115)
- L’indicatif est le mode du réel : 

Il tombait des trombes d’eau [réellement]. (page 188)

- mais il est compatible avec du non réel 

Tu téléphonais, je serais venu. [mais tu n’es pas venu]. (page 170)

- le conditionnel et le subjonctif sont des modes compatibles avec le non réel :

Nous serions heureux que tu réussisses. (page 188)

- mais ils sont compatibles avec du réel : 

Nous sommes heureux que tu aies réussi.
Jean se serait marié sans l’accord de ses parents, paraît-il. (page 188)

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